Les Prix du juge en chef Richard Wagner ont été mis en place à la fin 2019 pour célébrer les bénévoles remarquables d’EPBC, d’un bout à l’autre du Canada, qui incarnent nos valeurs fondamentales : dignité, équité et humilité.
Les prix de cette année ont été remis à nos 23 lauréates et lauréats d’exception lors de notre tout premier Événement national de reconnaissance des bénévoles, lequel a eu lieu le 26 mars sous forme virtuelle. Notre cabinet partenaire national, McCarthy Tétrault, a généreusement offert d’être l’hôte de cet événement. Le très honorable Richard Wagner, juge en chef du Canada, était présent et a prononcé une allocution émouvante sur l’importance du travail pro bono au sein la profession juridique et sur le rôle important que jouent les étudiantes et étudiants en droit pour faciliter l’accès équitable à la justice.
Pendant la dernière année, la pandémie de COVID-19 a apporté son lot de défis et d’incertitudes pour les organismes à but non lucratif et ceux qui œuvrent dans le secteur de l’accès à la justice. Nous remercions nos bénévoles d’avoir privilégié l’#actionpourlajustice durant cette période.
Félicitations aux lauréates et lauréats des Prix du juge en chef Richard Wagner 2021!
Derek Baker
Faculté de droit de l’Université de Victoria
« Ma participation à la Clinique pièces d’identité pour personnes transgenres avec la section UVic d’Étudiant(e)s pro bono du Canada a été l’une des expériences les plus enrichissantes de mes études en droit. Dans le cadre de ce travail bénévole avec EPBC, j’ai trouvé très gratifiant d’avoir un impact tangible et significatif dans la vie des personnes que nous aidons à obtenir des pièces d’identité officielles affichant un nom et un genre qui reflètent leur identité véritable. J’ai aussi eu la chance de travailler avec une équipe consciencieuse d’étudiant(e)s et d’avocat(e)s bénévoles, que je me dois de reconnaître et de remercier pour leur contribution à la clinique. »
Alexandra Comber
Faculté de droit de l’Université Thompson Rivers
« Mon travail bénévole avec EPBC a enrichi mon expérience à la faculté de droit, lui donnant un sens et un but allant bien au-delà de la salle de classe. J’ai noué des relations profondes et durables avec mes collègues bénévoles, mon avocate superviseure et les membres de la communauté. Je me sens incroyablement chanceuse d’avoir fait partie d’une équipe de personnes formidables qui m’inspirent à revendiquer l’équité et la justice pour les personnes qui en ont le plus besoin. »
Heather Taskey
Faculté de droit de l’Université de Calgary
« Mon travail avec #NotInMyCity dans le cadre d’un projet EPBC a fait ressortir la nécessité de sensibiliser les gens tant au problème de la traite de personnes qu’à la façon dont la loi peut indirectement et involontairement entraver l’accès à la justice. Lorsque nous avons présenté notre travail au groupe de travail de l’Alberta sur la traite des personnes, j’ai réalisé que, même en tant qu’étudiantes et étudiants en droit, nous pouvons être des agents de changement, non seulement pour les clients individuels, mais aussi sur le plan structurel. »
Victoria Chiu & Lee Klippenstein
Faculté de droit de l’Université de l’Alberta
« En tant que bénévole EPBC pour le magazine LawNow, j’ai pu explorer tous mes champs d’intérêt d’une façon totalement nouvelle! Je n’aurais jamais imaginé que j’allais pouvoir combiner mon intérêt pour les mariages et mon amour du droit, et j’ai adoré porter mes projets LawNow dans des directions inattendues qui allaient en plus fournir de l’information juridique utile aux membres du public. » – Victoria Chiu
« Je me passionne pour l’accès à la justice et j’ai trouvé incroyablement gratifiant de vulgariser des questions juridiques complexes pour rédiger des articles faciles à comprendre. Tout le monde sait que les textes juridiques peuvent être cryptiques et que traduire le droit en langage clair et accessible peut être difficile. Mon travail avec LawNow m’a aidé à développer des compétences de rédaction en langage clair et simple et à me concentrer sur l’intelligibilité de l’information. J’ai bien l’intention de continuer à élaborer de tels outils tout au long de ma carrière en droit. » – Lee Klippenstein
Gillian Harrington
Faculté de droit de l’Université de la Saskatchewan
« Mes expériences avec EPBC et PLEA au cours des trois dernières années ont été incroyablement enrichissantes. Il était très important pour moi et pour l’équipe du Consent Project de sensibiliser les élèves de la communauté au consentement, aux relations saines et aux autres aspects juridiques des relations avec les autres. Je suis très reconnaissante d’avoir eu l’occasion de travailler avec des professionnels du droit, des bénévoles, des enseignants et des étudiants qui ont rendu tout cela possible! »
Carleena Cavallo
Faculté de droit de l’Université de Manitoba
« Je suis autochtone et en première année de mes études en droit à Robson Hall, et j’adore mon travail de bénévole avec EPBC et l’organisme à but non lucratif New Directions. Mon travail, qui consiste à analyser un projet de loi fédéral et une stratégie provinciale visant à réduire le nombre d’enfants autochtones pris en charge ainsi que l’exploitation sexuelle des jeunes au Manitoba, a été gratifiant et m’a ouvert les yeux sur certains enjeux sociaux. Cette expérience m’a permis de développer plusieurs nouvelles compétences qui me serviront dans la vie. »
Sharon Tathgur
Faculté de droit de l’Université Lakehead
« La dernière année a été très mémorable et mon implication avec le Northwestern Ontario Women Centre (NWOWC) a certainement joué un rôle important dans mon expérience en tant qu’étudiante en droit. J’ai travaillé en étroite collaboration avec ma formidable mentore pour aider les femmes vulnérables à surmonter les innombrables difficultés auxquelles elles font face. L’objectif du NWOWC est d’aider les femmes à développer des connaissances et des compétences et à accéder aux ressources nécessaires pour prendre des décisions éclairées sur leurs problèmes juridiques. J’ai vraiment été inspirée par la foule d’initiatives que le NWOWC mène de front et j’espère continuer sur cette lancée pendant toute ma carrière. »
Alexandra McMichael
Faculté de droit de l’Université de Windsor
« Les étapes à franchir pour changer son nom et l’indicateur de genre sont un bon exemple d’une pratique systémique qui a pour effet d’exclure et de marginaliser les personnes trans. La Clinique pièces d’identité pour les personnes transgenres est un service nécessaire qui vise à combler cette lacune en aidant les gens à obtenir des pièces d’identité qui reflètent leur identité véritable, tout en reconnaissant que l’objectif ultime est d’éliminer complètement les processus bureaucratiques qui ont une incidence disproportionnée sur les personnes trans. Les services de la clinique ne pourraient être offerts sans le travail non rémunéré des bénévoles de WE Trans, des étudiantes et étudiants en droit de l’Université de Windsor et la précieuse expérience vécue des membres de la communauté. Je suis tellement reconnaissante d’y avoir contribué pendant les deux dernières années. »
Irena Djukic
Faculté de droit de l’Université Western
« Je suis extrêmement reconnaissante de mon expérience de bénévolat EPBC avec l’organisation partenaire Legal Line. Pour faire progresser la cause de l’accès à la justice, il faut tout d’abord fournir au public de l’information juridique accessible. Comme bénévole, j’ai eu l’occasion de contribuer de manière significative à l’élaboration de ressources d’éducation juridique. Merci à Étudiant(e)s pro bono du Canada et à Legal Line de m’avoir donné cette chance! »
Veromi Arsiradam
Faculté de droit Osgoode Hall
« Je dédie ce prix aux travailleuses et aux travailleurs du sexe et des salons de massage asiatiques et migrants, tant à ceux et celles qui sont encore avec nous qu’à ceux et celles qui ont perdu la vie en raison du racisme, du sexisme et de la putophobie anti-asiatiques. En m’immergeant dans mon travail d’alliée au sein du formidable réseau de soutien de Butterfly, j’ai acquis une expérience inestimable en défense des droits et des intérêts d’une communauté. Ce fut un honneur de contribuer, par l’intermédiaire d’EPBC, à la défense des droits des travailleuses et travailleurs du sexe, des droits de la personne, des droits des migrants, et plus encore. Je remercie du fond du cœur Elene Lam et Sandra Ka Hon Chu, qui défendent cette cause avec ardeur et sont une réelle source d’inspiration pour moi. »
Graeme Wyatt
Faculté de droit de l’Université de Toronto
« Grâce à mon placement bénévole avec EPBC, j’ai pu rencontrer une extraordinaire communauté de personnes, contribuer de manière significative à une cause qui m’est chère et développer une passion pour l’intérêt public et les droits des personnes handicapées. Ces choses me suivront tout au long de ma carrière. »
Tony Yin
Faculté de droit de l’Université Queen’s
« Ce fut un énorme plaisir d’être le chef de projet pour la Pro Bono Radio cette année! Je me passionne depuis toujours pour la promotion de l’accès à la justice et la vulgarisation juridique. Je suis très heureux d’avoir pu poursuivre ces intérêts cette année grâce au projet Radio, où j’ai pu mettre à profit ma créativité et réaliser des émissions qui, je l’espère, ont su divertir les gens! »
Roxanda Mirzac
Université d’Ottawa - Section de droit civil
« Ma collaboration avec l’Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Vallée de la Gatineau m’a ouvert les yeux aux injustices réelles que vivent les individus à faible revenu. Savoir que ma contribution permettra à certains de faire valoir leurs droits relatifs au logement afin de retrouver des conditions de vie décentes m’a continuellement motivée dans l’accomplissement du projet. Aujourd’hui, je peux être certaine d’avoir fourni à l’organisation tous les outils et connaissances juridiques nécessaires pour supporter ses membres dans leurs problèmes de logement. »
David Westcott
Université d’Ottawa - Section de common law
« Pour qu’une personne puisse accéder à la justice, elle doit tout d’abord connaître ses droits. C’est pourquoi j’ai apprécié mon travail sur le projet de The Legal Clinic sur le harcèlement sexuel au travail. Grâce à Étudiant(e)s pro bono du Canada, j’ai pu aider des étudiant(e)s ainsi que des professionnel(le)s à comprendre ce qu’est le harcèlement sexuel, que faire lorsque des problèmes surgissent et comment les prévenir. Avec l’aide de ma merveilleuse avocate superviseure, Me Anne-Marie Langan, j’ai contribué à combattre le harcèlement sexuel à la source en expliquant à des jeunes et à des professionnel(le)s que des lieux de travail exempts de harcèlement ne sont pas seulement un idéal, mais aussi un droit reconnu par la loi. J’espère que les personnes avec qui nous avons interagi cette année ont pris notre message à cœur et qu’elles continueront à créer des lieux de travail plus sûrs et plus inclusifs. »
Sergio Rodriguez Barajas
Faculté de droit de l’Université McGill
« Le CRIC, en tant qu’organisme, offre un éventail de services aux immigrants et aux nouveaux arrivants au Québec et au Canada pour faciliter leur établissement. Dans le cadre de ce stage, mon équipe et moi avons eu l’occasion de travailler dans une clinique juridique où nous étions la principale source d’information juridique. Puisqu’il s’agissait d’une nouvelle clinique, il n’y avait pas de mémoires ou de guides de recherche juridique préexistants, et nous devions faire des recherches juridiques exhaustives pour aider les clients avec leurs problèmes juridiques. Répondant tant à des questions relevant de la protection des consommateurs qu’à des questions de droit de la famille, mon équipe et moi avons fourni de l’information juridique claire et simple à des membres de la communauté montréalaise pour faire notre part dans la crise de l’accès à la justice au Canada – une problématique que la pandémie de COVID-19 n’a fait qu’exacerber. »
Nora Jones
Université de Montréal
« En entamant des études en droit, mon but était de m’engager auprès de communautés où il y a un problème d'accès à la justice et de découvrir comment je pourrais devenir un vecteur de changement. Mon expérience avec le Y des Femmes m'a permis non seulement de jouer un rôle actif et d'informer la communauté des femmes de Montréal sur leurs droits, mais surtout de confirmer mon désir de contribuer à l'accessibilité de la justice et de venir en aide aux communautés plus défavorisées. »
Jean-Guilhem Tovar
Université du Québec à Montréal
« En analysant les dossiers d’individus possiblement victimes de machinations étatiques visant à les blâmer pour des actes criminels qu’ils nient avoir commis, j’ai pu opérationnaliser les connaissances que j’étais en train d’acquérir, me rappeler sans cesse les motivations d’étudier le droit et créer une relation avec des praticiens engagés pour le bien public. Cette expérience me rappellera sans cesse que la charge d’avocat est bien une profession, le fruit d’une vocation, et non un commerce, une entreprise de génération de profits comme une autre, elle me poussera à rester engagé au quotidien lorsque je deviendrai praticien pour que les combats pour l’accès à la justice et la défenses des libertés civiles ne soient jamais relégués au second plan. »
Alexandra Bedkowska Fabre
Université de Sherbrooke
« Durant les derniers mois, mes collègues et moi avons eu la chance de faire équipe avec l’organisme Innocence Canada dans le cadre du projet Sensibilisation des étudiant.es du secondaire aux condamnations injustifiées. Cette aventure fut des plus enrichissantes! D’abord par l’intermédiaire d’exposés en présentiel, puis en créant des capsules vidéo informatives, j’ai eu l’opportunité de parfaire mes habiletés de vulgarisation juridique tout en initiant des élèves curieux et dynamiques au monde du droit et à ses failles. Ayant l’éducation des générations futures à cœur, ce fut pour moi un réel plaisir de promouvoir l’accès à la justice et la noble mission d’Innocence Canada auprès de jeunes si motivés à faire changer les choses. »
Laura Guaragna
Université Laval
« Mon placement au sein de l’organisation Mérule pleureuse Québec m’a permis d’aider les sinistrés de ce champignon dévastateur pour les bâtiments afin qu’ils puissent découvrir leurs droits et leurs obligations ainsi que les recours qui leur sont disponibles. Par le biais du programme ÉPBC, j’ai pu contribuer de manière concrète à rendre la justice plus accessible aux sinistrés en plus de pouvoir développer des compétences en recherche juridique qui me seront utiles tout au long de mon parcours académique et professionnel en tant que juriste. »
Peyton Carmichael & Hannah Russell
Faculté de droit de l’Université du Nouveau-Brunswick
« Mon expérience de bénévolat EPBC a été très positive. Je me suis inscrite à la faculté de droit parce que je voulais aider les gens et c’est exactement ce qu’EPBC m’a permis de faire. Grâce à cette expérience, j’ai pu contribuer à améliorer l’accès à la justice pour une communauté marginalisée. Même si ce n’était qu’à petite échelle, j’ai eu le sentiment que ma formation juridique était mise à profit. J’espère poursuivre ce travail tout au long de ma carrière. » – Peyton Carmichael
« J’ai adoré mon expérience de bénévolat avec Étudiant(e)s pro bono du Canada. Je me sens très chanceuse d’avoir eu l’occasion de travailler aux côtés d’une équipe formidable, d’améliorer mes compétences en recherche juridique et de contribuer à une cause utile dans ma communauté. » – Hannah Russell
Alice Beauchamp
Université de Moncton
« En tant que bénévole d’EPBC, j’ai eu l’opportunité d’en apprendre énormément sur un domaine de droit qui m’était auparavant méconnu et de transmettre ces connaissances au travers de conférences tenues par l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick. Je suis très reconnaissante de l’entraide que notre équipe a fait preuve durant tout le projet et que ma première expérience en tant que conférencière se soit déroulée au sein d’une organisation si accueillante. »
Un grand merci à McCarthy Tétrault pour avoir parrainé l’édition 2021 du programme de prix national d’EPBC.
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